Vendredi 21 octobre dernier, l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a procédé à l’élection de 4 nouveaux membres non permanents, dont le Maroc et le Togo.
Au moment où deux pays africains – le Gabon et le Nigéria – sortent du Conseil de Sécurité, deux autres y font leur entrée. En ce qui concerne le Togo, ça n’a pas été aisé d’arriver jusque-là : ce n’est qu’à l’issue du troisième tour que le pays de Faure Gnassingbé a pu se défaire de son adversaire, battant la Mauritanie avec 131 voix favorables sur un total de 197. Le Togo ne serait pas arrivée à ce résultat sans le soutien indéfectible de l’Union Africaine, des pays affiliés à la francophonie de par le monde et les Etats ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique).
Quant au Royaume du Maroc, les choses ont été beaucoup plus faciles. Il a gagné son siège dès le premier tour, voté à hauteur de 151 voix. Mais, avant cette élection, la crainte venait du fait que le Maroc ne fait pas partie de l’Union Africaine, laquelle n’a approuvé que les candidatures togolaise et mauritanienne. C’était sans compter que le Royaume chérifien brandisse l’argument du principe de rotation. Néanmoins, après la victoire, le ministre marocain des Affaires Etrangères, Taieb Fassi Fihri, s’est voulu reconnaissant envers les autres pays du continent noir : « aujourd’hui, une large majorité d’Etats africains ont décidé de montrer leur solidarité avec le Maroc, de montrer leur confiance au Maroc et de soutenir le Maroc » a-t-il déclaré.
Dès le 1er janvier prochain, le Maroc et le Togo vont commencer à siéger, entre autres, aux côtés du Pakistan et du Guatemala, les deux autres nouveaux membres non-permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU. Leur mandat s’étendra jusqu’en fin 2013.
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