Un malade est décédé vendredi dernier, des suites de la fièvre du Congo dans la région de Kirkouk en Irak, où cette pathologie virale transmise par le bétail a récemment atteint d’autres provinces dans le nord du territoire, ont rapporté les responsables sanitaires.
En tout, 40 cas de cette fièvre hémorragique, dont huit décès, ont été enregistrés depuis début 2022 en Irak, avec 23 patients dans la seule province défavorisée de Dhiqar (sud), a précisé vendredi soir via un communiqué le porte-parole du ministère irakien de la Santé, Seif al-Badr.
La transmission de cette maladie à l’humain a lieu « soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés, pendant ou après l’abattage», d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Le patient mort vendredi était un boucher qui pratiquait l’abattage sans se conformer aux standards sanitaires, a confié à la presse Ziad Khalaf, directeur adjoint de la Santé dans cette région. En réaction, le gouvernement de Kirkouk a proscrit toute entrée ou sortie de bétail de la région.
Par ailleurs, un premier cas de fièvre du Congo a été signalé jeudi dernier, dans la province de Ninive (nord). Quant à celle de Babylone (centre), elle a enregistré le 29 avril dernier un décès dû à la même maladie.
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