Violences à Gaza : Hamas examine une proposition de trêve tandis que des dizaines de Palestiniens perdent la vie

Des dizaines de Palestiniens ont perdu la vie au cours des dernières 24 heures lors de violents affrontements entre l’armée israélienne et le Hamas, ainsi que lors de bombardements israéliens dans la bande de Gaza. Le Hamas a indiqué examiner une proposition de trêve avec Israël. La situation humanitaire dans le territoire, déjà gravement affectée par près de quatre mois de guerre, est exacerbée, mettant en péril les opérations d’aide de l’Unrwa à la population civile.

En Cisjordanie, les forces israéliennes ont tué trois Palestiniens à Jénine, qualifiés de « terroristes » par Israël. Des sources palestiniennes affirment qu’ils ont été abattus dans un hôpital par des soldats déguisés en personnel médical. Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 128 personnes ont été tuées au cours des dernières 24 heures à Gaza.

La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre, entraînant des pertes importantes, principalement parmi les civils. Israël a promis d' »anéantir » le Hamas, lançant une vaste opération militaire qui a engendré de nombreuses victimes civiles et la destruction de quartiers entiers dans la bande de Gaza.

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a affirmé avoir reçu une proposition de trêve avec Israël, issue d’une réunion à Paris entre le directeur de la CIA, des responsables égyptiens, israéliens, et qataris. Le Hamas examine la proposition et prépare sa réponse. Une réunion des principaux donateurs de l’Unrwa est prévue à New York pour maintenir le financement de l’organisation, dont plusieurs pays ont suspendu le soutien après des accusations contre des employés liées à l’attaque du Hamas en octobre.

La situation s’aggrave également sur le plan international, avec la mort de trois soldats américains en Jordanie, attribuée à des groupes pro-iran. Les États-Unis ont promis des représailles, tandis que l’Iran a nié toute implication. Les violences ont des répercussions régionales, affectant la navigation en mer Rouge, l’Irak, la Syrie et la frontière israélo-libanaise.