Mouvement des Sahraouis pour la Paix en Argentine : Un appel pacifiste pour une alternative au conflit du Sahara

La visite de la délégation du Mouvement des Sahraouis pour la Paix (MSP) en Argentine et au Paraguay du 14 au 22 mai 2024 a suscité l’intérêt de la presse argentine, mettant en lumière les discours pacifistes du premier secrétaire du MSP, Hach Ahmed Bericalla. Celui-ci a plaidé en faveur d’un dialogue constructif pour résoudre le conflit du Sahara marocain et mettre fin aux souffrances des Sahraouis dans les camps de Tindouf.

Les médias argentins ont également souligné la campagne de sensibilisation menée par Bericalla en Argentine, où il a rencontré des personnalités politiques et animé des conférences sur la question sahraouie. La conférence au Cercle de la Gendarmerie Nationale d’Argentine, intitulée « La clameur populaire et l’exigence conjoncturelle », a mis en avant le désir du MSP de proposer une alternative au conflit.

Bericalla a rappelé que les membres du MSP étaient auparavant affiliés au Front Polisario, mais que leurs idéaux ont évolué avec le temps. Il a souligné l’importance de dissocier les Sahraouis du conflit entre le Maroc et l’Algérie, affirmant que le MSP offre une troisième voie pour résoudre le différend.

Le premier secrétaire du MSP a rejeté l’approche belliqueuse du Polisario, soulignant l’inefficacité de la guerre et condamnant toute forme de violence. Il a proposé une solution équitable basée sur l’autonomie proposée par le Maroc et a appelé à des négociations directes pour parvenir à un règlement pacifique.

TotalNews a souligné l’importance de ce changement dans la dynamique du conflit, notant que le MSP représente une nouvelle voix dans le paysage sahraoui. Le mouvement, fondé il y a quatre ans pendant la pandémie de Covid, cherche à sortir le conflit de l’impasse en offrant une alternative constructive. Bericalla a affirmé que de plus en plus de Sahraouis soutiennent le MSP comme une voie de sortie du conflit, contribuant ainsi à résoudre une situation qui perdure depuis des décennies et affecte des milliers de personnes dans les camps du sud de l’Algérie.

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