Le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi a annoncé hier dimanche dans un communiqué, que les pourparlers entre son Gouvernement et le M23 (Mouvement du 23 mars) vont «reprendre la semaine prochaine à Doha, au Qatar, afin de faire avancer le processus de paix dans l’Est du pays».
Tshisekedi a déclaré à ce propos, que la RDC reste «attachée à la voie politique et diplomatique pour mettre fin au conflit dans les provinces de l’Est, tout en défendant sa souveraineté et son intégrité territoriales».
En dépit des multiples efforts de l’Administration Trump pour rapprocher les belligérants dans l’Est de la RDC, le processus de Doha reste le seul canal de dialogue opérationnel entre Kinshasa et le M23. Les diplomates qataris tentent désormais de combler les retards accumulés dans le processus de paix entre les deux parties, dans un climat de méfiance mutuelle.
En juillet 2025, Kinshasa et le M23 avaient signé à Doha «une Déclaration des Principes», une feuille de route prévoyant initialement le lancement des négociations au plus tard le 8 août et la conclusion d’un Accord de paix avant le 18 août, mais cette étape n’a pas été suivie d’actes concrets.
Tout en louant une fois de plus l’implication de l’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, dans les pourparlers engagés avec le M23, Félix Tshisekedi a précisé par ailleurs que son exécutif «continue de travailler à l’ouverture de couloirs humanitaires vers la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu actuellement sous contrôle du M23, notamment par la reprise des vols humanitaires à l’aéroport de Goma».
Cette question humanitaire, rappelle la diplomatie congolaise, a été largement abordée en marge de la «Conférence internationale» tenue fin octobre 2025 à Paris sur la crise dans l’Est de la RDC.
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