La principale formation de l’opposition tanzanienne «Chadema» a dénoncé dans la soirée du mercredi 4 novembre, l’inculpation pour terrorisme d’une de ses principales figures dans un climat de retour à la normale dans le pays, après des violences électorales inédites sur 3 jours.
Chadema rapporte que son son vice-président John Heche, arrêté juste avant les élections du 29 octobre qui ont dégénéré en violences meurtrières, a «été inculpé de terrorisme» et incarcéré dans une prison de la capitale Dodoma.
Dans un post sur X, Brenda Rupia, communicante de Chadema, a relayé des informations fournies par les Forces de l’ordre, spécifiant que John Heche «a été transféré (…) de Dodoma au Commissariat de Police de Kinondoni à l’ouest, près de Dar-es-Salaam et inculpé de participation à des actes terroristes».
Chadema fait état par ailleurs, de «centaines de morts en trois jours de manifestations anti-pouvoir violemment réprimées» dans plusieurs villes du pays. Un bilan rejeté et dénoncé par les autorités tanzaniennes qui évoquent des fake news.
La Présidente ougandaise, Samia Suluhu Hassan élue dernièrement avec près de 90% des voix, a appelé à «l’unité et la solidarité» lors de son investiture ce 1er novembre 2025. Le président de Chadema, Tundu Lissu, arrêté en avril 2025, attend d’être jugé pour «trahison et encourt la peine de mort».
Par ailleurs, les autorités tanzaniennes ont levé ce 04 novembre le confinement imposé à la population après des manifestations anti-pouvoir, mais elles tentent toujours de bloquer la diffusion d’images en ligne en l’occurrence sur WhatsApp autour des violences de ces derniers jours dans le pays.
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