Vendredi 25 novembre dernier, le président nigérian, Goodluck Jonathan, a clôturé une visite de trois jours en France. Un passage qui s’est axé, notamment, sur la question de la montée du terrorisme au Nigéria en particulier et en Afrique de l’Ouest en général ainsi que sur la coopération bilatérale.
Au cours de ce mois, le ministre français des Affaires Etrangères, Alain Juppé, de passage au Nigéria, avait assuré à son homologue ainsi qu’au chef d’Etat le soutien de la France face au terrorisme. Un engagement que le président français, Nicolas Sarkozy, a réitéré à M. Jonathan, en le recevant à l’Elysée le vendredi après-midi. « Nous allons travailler plus étroitement avec la France pour mieux contrôler l’avancée du terrorisme dans la région [Golfe de Guinée] », a déclaré le président nigérian, qui assume également la présidence tournante de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest) à la presse.
Toujours dans la lignée des bases posées par le chef de la diplomatie française, le Nigéria a pu, à l’occasion de cette visite, décrocher un prêt de l’Agence Française de Développement (AFD) à hauteur 100 millions de dollars américains. Pour ce faire, les deux pays ont signé une convention en vue de la construction d’un vaste réseau de bus à Lagos, destiné à désengorger la circulation dans cette mégapole de 15 millions d’habitants, la plus peuplée d’Afrique noire. Ce projet nécessite, au total, 330 millions de dollars américains. Aussi, la France ayant financé le tiers, le reste le sera par la Banque Mondiale et le Fonds Mondial pour l’Environnement.
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