« Les Africains du Sud choisiront les fournisseurs qu’ils souhaitent. Or, ils nous ont dit qu’ils souhaitent qu’on soit en partenariat avec les chinois. Et, donc, si c’est ça qu’ils veulent, c’est ce qu’on va faire ». Des propos on ne peut plus francs du Directeur Exécutif Production et Ingénierie d’EDF, Hervé Machenaud, faisant allusion à un important marché sud-africain sur le nucléaire que l’entreprise française voudrait décrocher.
400 milliards de rands (53 milliards de dollars américains). C’est ce qu’EDF espère gagner en signant le contrat sud-africain. En effet, confrontée à une crise énergétique depuis 2008, l’Afrique du Sud souhaite renforcer son matériel énergétique. Ainsi, d’ici 2030, le pays compte se doter d’équipements capables de produire au minimum 50 000 MW supplémentaires. De ce total, 9 600 MW devraient être issus du nucléaire par le biais de l’installation de six centrales. Selon certaines indiscrétions, la construction de celles-ci fera l’objet d’un appel d’offre d’ici fin 2012. Raison pour laquelle la bataille est déjà lancée.
Et, dans cette quête, EDF semble prêt à toutes les alliances. Même, avec une entreprise chinoise. A ce sujet, l’Afrique du Sud et l’Empire du Milieu entretiennent des relations privilégiées. C’est pourquoi, il ne serait pas surprenant que l’incorporation d’une société chinoise au projet vienne se poser en condition. Si c’est le cas, cela ne devrait pas poser problème selon toute vraisemblance, EDF collaborant déjà avec le chinois CGNPC sur certains projets.
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