Fortement mis à mal dans les sondages ces dernières semaines sur la question, le président américain Barack Obama a profité de sa causerie hebdomadaire pour défendre sa politique énergétique et annoncer son intention de réduire la dépendance énergétique des Etats-Unis.
A huit mois des élections présidentielles de novembre 2012, et malgré de très bons résultats en matière d’emploi, la hausse du prix de l’essence a plongé la cote de popularité du président américain à 41%, poussant le locataire de la Maison-Blanche à s’exprimer publiquement sur la question. Dans son discours radio-internet du samedi 17 mars 2012, Barack Obama a commencé par défendre sa politique énergétique en rappelant que les Etats-Unis avaient produit au cours des huit dernières années plus de pétrole que jamais. Les importations de pétrole étranger en 2010, moins qu’en 13 ans, sont venues conforter ses dires. Préférant s’appuyer sur les énergies renouvelables telles que le solaire et l’éolien, Barack Obama a en partie rejeté la responsabilité de la situation actuelle du prix de l’essence aux compagnies pétrolières, appelant le Congrès américain à voter la fin des subventions versées par le pays à ces compagnies et qui s’élèvent chaque année à environ 4 milliards de dollars.
Les Etats-Unis se trouvent effectivement dans une situation énergétique particulière, obligés d’assurer l’activité industrielle pour soutenir la croissance et ainsi sortir le pays de la crise, ils ne peuvent se passer d’importations pétrolières, fortement affectées par les agitations dans plusieurs pays exportateurs de pétrole tels que l’Iran et la Libye. Les Etats-Unis consomment 20% de la production mondiale de pétrole alors qu’ils ne contiennent que 2% des réserves mondiales.
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