Dimanche dernier, le président sénégalais sortant Abdoulaye Wade a reconnu sa défaite au second tour du scrutin présidentiel devant son ancien Premier-Ministre, Macky Sall. Cette attitude a réjouit toute la communauté internationale, élevant le pays de la Teranga au rang d’exemple de démocratie pour le continent africain.
« Grâce à l’attitude démontrée par ses citoyens et ses autorités, aujourd’hui, c’est une grande victoire pour la démocratie, au Sénégal et en Afrique plus généralement », a déclaré, par voie de communiqué, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton. Et de poursuivre, « je félicite le peuple sénégalais, ses dirigeants, les partis politiques et la société civile pour l’esprit démocratique dont ils ont fait preuve ». Le Sénégal est « un modèle de démocratie » et l’issue de ces élections constitue « un facteur d’espérance pour toute l’Afrique » a declaré le président français Nicolas Sarkozy. Said Djinnit, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, se projette même dans l’avenir : « cette alternance pacifique doit être une source d’inspiration en Afrique de l’Ouest et sur le continent africain ». L’Union Africaine voit dans ce scrutin « la preuve que l’Afrique, malgré les difficultés, continue à enregistrer des progrès significatifs sur la voie de la démocratisation et de la transparence totale ».
Alors oublions que le Sénégal aura donné des sueurs froides à toute la communauté internationale avant de terminer ces élections présidentielles en beauté. La violence qui a émaillé la campagne électorale et la période précédant celle-ci n’augurait pas une fin paisible. Mais toutes les parties ont pu revenir, à temps, à de meilleurs sentiments pour le plus grand bonheur du peuple sénégalais.
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