A l’instar de l’assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy, le mystère pourrait à jamais demeurer sur l’attentat de Lockerbie. Abdelbaset al-Megrahi, le libyen condamné pour cet attentat à la prison à perpétuité en 2001 et libéré pour des raisons de santé en août 2009 serait selon sa famille à l’article de la mort.
Le 21 décembre 1988, un Boeing 747 de la Pan Am qui assurait la liaison Londres-New-York explosait au-dessus du village écossais de Lockerbie, causant la mort de 270 personnes. Rapidement pointée du doigt par la communauté internationale et soumise à de rudes sanctions, la Libye du Colonel Kadhafi s’est résolue à livrer en 1999 Abdelbaset al-Megrahi et Lamen Khalifa Fhimah, suspectés par la communauté internationale. Le second suspect a été acquitté en 2001 et Megrahi, qui a toujours clamé son innocence, n’a pu être libéré qu’en 2009 pour raisons médicales. Selon une déclaration de son frère lundi dernier il serait hospitalisé dans un état très critique et ses jours seraient comptés.
Même si les soupçons d’une bonne partie des familles des victimes se portent plus sur l’Iran, la Syrie et des extrémistes palestiniens, une bonne partie également de la communauté internationale reste convaincue que la Libye serait derrière cet attentat. Selon ce groupe, trois hommes encore détiendraient la vérité. Il s’agirait de Moussa Koussa, ancien chef des services secrets, aujourd’hui en exil au Qatar, Béchir Salah Béchir, ancien directeur de cabinet de Kadhafi en exil à Paris, et Abdallah al-Senoussi, ancien cadre des services libyens récemment arrêté en Mauritanie.
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