La situation tendant vers la confusion, les 28 pays de l‘OTAN se sont réunis les mardi et mercredi à Bruxelles pour accorder leurs calendriers de retrait d’Afghanistan et discuter du financement de l’armée afghane après la date fatidique de 2014.
Les ministres de la Défense et des Affaires étrangères de ces pays ont ainsi eu la lourde tâche de baliser un terrain qui s’escarpe de plus en plus avant le sommet crucial de l’OTAN qui s’ouvrira le 20 mai prochain à Chicago. La raison de cette situation de plus en plus confuse est l’empressement manifesté par de plus en plus de pays de ne pas attendre la fin 2014 pour quitter l’Afghanistan, contrairement à ce qui avait été convenu d’un commun accord il y a de cela dix-huit mois.
L’Espagne a décidé de rapatrier 40% de ses troupes au premier trimestre de l’année prochaine et les Pays-Bas et le Canada, ont également accéléré le processus. Bien que ne faisant pas partie de l’OTAN, l’Australie par l’intermédiaire de son Premier ministre Julia Gillard, a annoncé que ses 1 500 soldats présents en Afghanistan quitteront le pays dès 2013. Et la situation pourrait se fragiliser davantage à l’issue des élections présidentielles françaises tant les deux favoris des sondages sont en opposition sur le sujet.
A cela s’ajoute la question du budget qui sera alloué aux forces de sécurité afghanes, armée et police, après le départ des forces étrangères. Les Etats-Unis ont présenté à Bruxelles un plan selon lequel 4.1 milliards de dollars devraient leur être accordés par an de 2014 à 2017, à raison de 2.3 milliards par les Etats-Unis, 0.5 milliard par Kaboul et le reste par d’autres contributeurs, notamment les alliés européens.
Poster un Commentaire