Le mois prochain, les dirigeants de la banque Africaine de développement présenteront leurs travaux aux représentants des groupes et compagnies brésiliens. Il s’agit des travaux liés au programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA). L’essentiel des résolutions a été adopté en janvier dernier par les chefs d’état Africain au sommet de l’UA (Union Africaine) tenu au début de l’année en cours.
La PIDA a été initié par l’Union Africaine, le NEPAD et la BAD. Elle a pour mission la présentation d’un cadre stratégique accompagné d’un programme pour le développement des infrastructures de transport, de technologie, de la communication et des bassins transfrontaliers sur le continent. Le programme nécessitera des investissements à hauteur de 68 milliards de dollars américains pour une durée d’exécution des travaux d’environ 20 ans. Le Brésil actuellement sixième puissance économique mondiale avec près de 257 000 milliards de dollars américains comme PIB représente un partenaire de choix pour le programme. En effet l’activité économique y a connu une forte croissance et le pays fait actuellement parti des réserves de financements mondiaux.
Après la chine, le Brésil semble se rendre compte des possibilités d’investissement que représente le continent noir. Celui-ci a décidé de ne plus rester de marbre face à l’hégémonie de l’Europe et la chine sur les marchés africains. Depuis quelques années, l’intérêt du leader latino-américain pour l’Afrique est entrain de croitre. Ce dernier ne veut plus rester sur le banc de touche pendant que les autres se partagent le gâteau, il multiplie les initiatives pour également tailler sa place au soleil Africain.
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