Selon plusieurs médias locaux, des forces armées turcs se sont massivement placées à la frontière syrienne. Une information que le gouvernement n’a pas confirmée.
Mardi dernier, Recep Tayyip Erdogan avait déjà donné le ton : « tout élément militaire qui posera … un danger de sécurité à la frontière turque venant de la Syrie sera considéré comme une cible ». Des propos on ne peut plus clair du Premier Ministre turc devant le Parlement. Deux jours plus tard, différents sources parlent de la migration de véhicules militaires turcs munis de missiles sol-air de la base de la province d’Hatay (Sud) vers la frontière syrienne. Un média a également affirmé que des blindés et du matériel électronique, dont des radios et radars, avaient également été convoyés à la frontière. Un quotidien turc a révélé qu’Ankara veut créer une zone de sécurité à la frontière syrienne du côté turc depuis qu’un de ses avions a été abattu par les forces syriennes. Mais, ce n’est encore qu’une rumeur car les officiels ne se sont toujours pas exprimés.
Mais, avec les déclarations de M. Erdogan, ces bruits de couloir gagnent en crédibilité. Quoi qu’il en soit, le torchon brûle entre Ankara et Damas. Et, comme si le sujet de la répression ne suffisait pas, la rébellion kurde s’ajoute dans le conflit. Un drapeau du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) aurait été hissé par un groupe syrien dans le village syrien d’Ayn al Arab, frontalier à la Turquie. En réponse, Ankara a immédiatement transféré des blindés dans sa province la plus proche, Sanliurfa, en guise d’avertissement devant tout soutien syrien aux dissidents kurdes. Mais, depuis hier, ce drapeau a été retiré selon certains témoignages.
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