La ville sud-africaine du Cap est confrontée aux crimes de différentes bandes. Raison pour laquelle la Premier Ministre de la région du Cap occidental, Helen Zille, souhaite la contribution de l’armée afin de mettre fin à cette situation.
Pour Mme Zille, « il est clair que la situation actuelle est devenue une urgence, et que les forces de police n’ont plus les moyens d’y faire face ». Des propos qu’elle a récemment adressés au président sud-africain Jacob Zuma par le biais d’un courrier. Et d’ajouter, « la police a besoin du soutien de l’armée pour restaurer l’ordre dans ces quartiers ». Parmi ceux-ci figure certainement Philippi. C’est un des quartiers périphériques les plus pauvres du Cap. Et, en Afrique du Sud, précarité rime avec criminalité : des bandes armées composées parfois de gamins d’une quinzaine d’années s’y affrontent régulièrement. Seuls, ceux qui évitent d’intégrer ces gangs peuvent être plus ou moins hors de danger. Dans d’autres quartiers comme Khayelitsha et Langa, tout aussi pauvres, ce sont les mêmes réalités. A l’opposé, le City Bowl, quartier d’affaires de la ville, est beaucoup plus sûr du fait d’une forte présence policière. Malgré tout, les statistiques des crimes perpétrés au Cap n’en sont pas moins inquiétantes : rien qu’en 2010, on en a dénombrés pas moins de 2,1 millions.
Selon Mme Zille, « ces derniers mois, il y a eu un pic de violence au Cap au cours duquel 23 personnes ont été tuées, dont sept enfants ». Pourtant, la sécurité de la ville est régulièrement renforcée par l’arrivée des policiers. Mais, vraisemblablement, cela ne suffit pas.
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