Hier mardi, les ministres des finances des pays du G7, Allemagne, Canada, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie et Japon, ont appelé les pays pétroliers à augmenter leurs productions de manière à stabiliser l’économie mondiale.
Faisant face depuis quelques années maintenant avec une crise économique mondiale, les pays du monde, particulièrement les pays les plus industrialisés, se battent pour relancer leurs croissances. Or cette croissance est maintenant menacée par les cours du pétrole. Alors qu’il était de 77.7 dollars le 28 juin dernier, son plus bas niveau de l’année, le baril de brut a été coté hier mardi à la clôture de la Bourse de New York à 96.3 dollars. De même, à Londres, le baril de Brent finissait la journée à 112.6 dollars contre son niveau le plus bas enregistré le 21 juin dernier à 89.2 dollars. Ces hausses considérables en quelques semaines à peine coïncident avec les spéculations grandissantes d’une attaque israélienne contre l’Iran pour le contraindre à arrêter son programme nucléaire supposé belliqueux. Un conflit contre l’Iran aurait des conséquences considérables sur l’approvisionnement mondial en pétrole.
Opposé à l’Iran et décidé à faire contrepoids, l’Arabie saoudite s’était engagée au sommet du G20 de Los Cabos au Mexique en juin dernier à augmenter sa capacité de production en cas de conflit avec l’Iran. Une telle initiative de l’Arabie saoudite, qui « mène » l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) devrait être suivie par les autres pays de l’organisation qui fournit le tiers du pétrole mondial.
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