Soutien aux pays du Printemps arabe

Tokyo a accueilli la semaine dernière les Assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire Internationale. Ces rencontres devraient, entre autres signatures et conventions de partenariat, aboutir à des soutiens financiers massifs des pays du Printemps arabe.

L’information a émané de l’agence de presse japonaise « Kyodo News » qui rapportait des propos du ministre japonais des Finances Koriki Jojima. Celui-ci a déclaré le vendredi 12 octobre dernier que les ministres des Finances du G8 avaient discuté de la création d’un « fonds de transition politique dans les pays du printemps arabe », plus particulièrement les premiers d’entre eux à savoir l’Egypte, la Tunisie et la Libye. Les aides financièrement qui devraient provenir de certains pays du G8, mais également d’autres du Moyen-Orient devraient totaliser la coquette somme de 165 millions de dollars. Dans le détail, les Etats-Unis, à qui revient en ce moment la présidence du G8, se sont engagés à fournir 50 millions de dollars, la Grande-Bretagne 35 millions de dollars, et le Japon et la France chacun 12 millions de dollars. Seul pays à ne pas faire partie des huit pays les plus industrialisés de la planète à s’être engagé, le royaume wahabite d’Arabie saoudite a promis 25 millions de dollars.

Ce fond doit concrétiser l’engagement que les pays du G8 avaient pris l’année dernière à Deauville en France pour soutenir les transitions politique et démocratique dans les pays secoués par le Printemps arabe. Parallèlement aux travaux des Assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du FMI, des rencontres, auxquelles a participé le président de la BAD (Banque Africaine de Développement) Donald Kaberuka ont précédé l’ouverture hier lundi à Tokyo de la première représentation de l’institution financière africaine en-dehors du continent africain.