Dans le but de témoigner le soutien de la France au processus démocratique en Libye, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a promis un soutien au pays dans la résolution des nombreux problèmes sécuritaires auxquels il fait actuellement face. Laurent Fabius a été le premier responsable étranger à s’exprimer devant le CGN (Congrès Général National) libyen depuis son élection le 7 juillet dernier. Les questions sécuritaires sont le principal volet sur lequel la France envisage de concentrer son soutien.
La Libye postrévolutionnaire peine à contrôler les milices armées, au nombre de plusieurs dizaines, qui ont combattu contre les forces du Colonel Kadhafi. Depuis la fin de la guerre civile, beaucoup d’entre elles qui ne se sont pas intégrées à l’armée régulière se sont « appropriés » des quartiers dans plusieurs villes dans lesquels ils règnent en maître, au prix parfois de certaines exactions à l’encontre de la population.
Laurent Fabius a dit que la France est disposée à renforcer sa coopération en matière de sécurité et de défense avec la Libye de manière à l’aider à se doter d’une armée et d’une police à même de gérer la situation. Devant la situation au Sahel, qui est appelée à se dégrader davantage encore avec la perspective d’une intervention militaire étrangère dans le Nord Mali, le chef de la diplomatie française a proposé l’aide de son pays pour la surveillance de ses frontières pour prévenir l’immigration clandestine.
Sur un autre plan, il a annoncé un dégel d’avoirs libyens. Ces avoirs relèvent du fonds de la « Libyan Investment Authority » (LIA) pour une valeur de 2.29 milliards de dollars US, soit la même somme que l’ensemble des avoirs dégelés par Paris depuis 2011.
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