Le quotidien israélien Haaretz a rapporté de possibles demandes d’asile du président syrien Bachar al-Assad au Venezuela, à Cuba et à l’Equateur. Ces demandes seraient des documents classés secret défense remis par le vice-ministre des Affaires étrangères syrien Faiçal Meqdad lors de sa visite dans ces trois pays la semaine dernière.
La nouvelle tire son crédit du fait que les opposants armés au régime de Bachar al-Assad se font de plus en plus pressants aux portes de Damas. Le Venezuela d’Hugo Chavez, un des soutiens de Bachar al-Assad à l’étranger, apparait comme un recours tout à fait possible. Mais ce n’est pas la première fois que des rumeurs de demande d’asile du président syrien voient le jour. En juillet déjà, le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov avait confirmé une sollicitation faite à Moscou d’offrir l’asile politique au président syrien, une option que Moscou, soutien indéfectible de Damas, avait écarté d’un revers de la main. Mais comme vient de le rappeler le département américain, plusieurs pays du Moyen-Orient auraient proposé de manière informelle d’accueillir Bachar al-Assad et sa famille au cas où ils devraient quitter le pays. Les Emirats Arabes Unis, où réside déjà, avec le consentement de son frère, la sœur du président syrien Bouchra depuis l’assassinat de son mari le général Assef Shawkat le 18 juillet dernier à Damas, seraient l’un d’eux.
Mais même si ce n’est pour le moment qu’un mélange d’hypothèse et de rumeur, un exil à l’étranger de Bachar al-Assad ne devrait pas signifier la fin des problèmes pour le président. Des poursuites sont fort probables. Mercredi dernier, Washington affirmait son intention de le poursuivre. Et Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU a déjà rappelé que le concept « d’impunité » n’était pas reconnu par les Nations Unies.
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