Le mouvement palestinien du Fatah, par le biais de son chef le président Mahmoud Abbas, a fait écho aux déclarations d’appel à l’unité faites samedi dernier par le responsable en exil du mouvement rival Hamas Khaled Mechaal.
Le fait que, en raison de divergence dans les idéologies politiques, la Palestine vive une fracture géographique entre d’un côté le Hamas qui contrôle la bande de Gaza et de l’autre le Fatah qui règne sur la Cisjordanie, est une situation inconcevable pour Khaled Mechaal, le chef du Hamas. D’autant plus avec l’occupation israélienne. Pour s’en sortir, il a préconisé la tenue d’un scrutin libre, transparent et démocratique. Par la suite, le chef du Hamas a parlé de l’instauration d’un partenariat national afin d’assumer les responsabilités. Un avis que partage en tout point Mahmoud Abbas. Le numéro 1 du Fatah considère également les élections comme le passage obligé vers la réconciliation. D’après certains engagements signés par les deux parties l’année dernière, les élections faisaient partie des priorités. Mais, jusque-là, elles se sont toujours butées à divers obstacles. Qu’à cela ne tienne, le chef du Hamas n’a pas abaissé toutes ses défenses. Selon lui, les avis sur les questions portant sur la réconciliation des mouvements palestiniens seraient trop souvent à l’avantage du Fatah.
Ne se limitant pas à ces considérations, M. Mechaal a souhaité enjoindre son auditoire à réunir toutes les formes de résistance contre Israël. Par là, il entend aussi bien la résistance populaire que la lutte armée. Poursuivant, le leader politique a fait allusion à la trêve observée avec Israël depuis le 21 novembre dernier. Un accord qu’il juge favorable à la Palestine. Après de tels propos, le peuple palestinien en attend impatiemment la concrétisation.
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