Les discussions en vue d’une commande d’avions de type Rafale ont repris entre les Emirats Arabes Unis (EAU) et Dassault Aviation. Le pays du Golfe pourrait s’équiper de 60 appareils.
Ce qui n’était qu’une rumeur a été confirmée: le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l’a annoncé à un organe de presse. Du côté français, la plupart des observateurs sont plutôt optimistes quant à l’issue de ces tractations : en fait, les E.A.U disposent de Mirages, des avions dont la première livraison totalisera 3 décennies en 2015. C’est fort probablement vers cette date qu’Abu Dhabi souhaiterait faire ses achats. Dans ce cas, Dassault entamera ses livraisons en 2017-2018. Vraisemblablement, la France a beaucoup apprécié la manière dont les négociations se sont déroulées: les deux pays ont d’abord retracé l’histoire de leur coopération militaire. Sur cette base, ils ont abordé les perspectives en vue d’un approfondissement de leur partenariat stratégique. Cet entretien réunissait le prince héritier d’Abu Dhabi, cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahayan, qui plus est le commandant en chef adjoint de l’armée émiratie, et M. Le Drian. Une discussion qui s’est, bien entendue, conclue par la prise d’autres rendez-vous autour du Rafale.
Dassault s’estime heureux. En effet, d’autres géants français des équipements militaires n’ont pas eu la même réussite : Nexter en est l’exemple. Cette entreprise publique spécialisée dans les armements terrestres n’entrera plus en négociations exclusives avec Abu Dhabi à propos d’une commande de 700 Véhicules Blindés de Combat d’Infanterie (VBCI). Si proche de son but, le groupe tricolore a été freiné par une mésentente sur le prix. Pourtant, Nexter aurait déjà fait des efforts, en envoyant, il y a à peine 2 semaines, une offre revue à la baisse au prince héritier émirati. Cela n’aura pas suffi.
Poster un Commentaire