D’ici la fin de la semaine, le gouvernement slovène bouclera un plan détaillé de réformes. Cette feuille de route, censée lui éviter le recours à un plan de sauvetage, devra être présentée à la Commission de l’Union Européenne (UE).
Selon les engagements de la Slovénie, sa Première ministre, Alenka Bratusek, doit normalement proposer à Bruxelles, demain jeudi au plus tard, un plan d’action. Un véritable défi pour la dirigeante qui ne compte que 6 semaines depuis son accession à la Primature. Pourtant, les choses semblent avancer : « nous avons une ébauche de ce plan, mais jeudi ou au plus tard vendredi, nous aurons une version complète et corrigée », a-t-elle déclaré lundi dernier. C’était à l’occasion de la présentation de ce programme à la coalition au pouvoir.
Cette première version a suffi à susciter des analyses : certains observateurs ont noté que l’actuel gouvernement slovène entend jouer sur la fiscalité, à savoir, entre autres, instaurer un impôt de crise sur toutes les rémunérations et un impôt sur les biens immobiliers ainsi qu’augmenter la TVA. Par ailleurs, le gouvernement compte discuter de la réduction des salaires des fonctionnaires, une opération qui avait déjà été effectuée l’an dernier : ceux-ci avaient perdu 8 % de leurs revenus.
Toujours en 2012 et à côté de cette dernière mesure, le gel des pensions avait été initié : cela pourrait être étendu cette année. En outre, le gouvernement slovène envisage d’injecter la bagatelle d’1,3 milliard d’euros (1,73 milliard de dollars américains) dans les banques publiques nationales. De cette manière, le déficit public devrait baisser et atteindre 7,8 % du PIB au terme de cette année. Bref, l’Exécutif slovène ne ménagera aucun effort pour éviter le recours à un plan de sauvetage européen.
Poster un Commentaire