Chine : le ralentissement de l’économie se précise

361120-chine-provoque-ralentissement-economie-12L’indicateur préliminaire de l’activité manufacturière établi par HSBC a été rendu public ce matin. Il augure une contraction de l’activité manufacturière, ce qui, si ce chiffre était confirmé, devrait logiquement déboucher sur un ralentissement plus net de l’économie chinoise au deuxième trimestre.

Cet indice s’est situé à 49.6 points pour le mois de mai. Non seulement ce score est sa plus mauvaise performance en sept mois, mais il se place sous la barre des 50 points, synonyme de stagnation économique. Le chiffre définitif doit être publié dans une semaine mais il devrait y avoir peu de surprises. Pour plusieurs analystes, ce ralentissement de l’activité manufacturière est dû à une demande interne moindre et à la persistance de conditions extrêmes difficiles.Il complique encore plus la tâche à l’Etat chinois alors que son économie est de plus en plus endettée et que la baisse de la croissance des résultats des entreprises ralentit l’augmentation des rentrées fiscales. La publication de l’indicateur préliminaire de l’activité manufacturière en Chine a eu des répercussions jusqu’au Japon : le Nikkei a clôturé ce jeudi en baisse de 7.32% à la Bourse de Tokyo.

La nouvelle est donc mal venue pour le gouvernement chinois et bon nombre d’économistes qui espéraient un regain de l’économie après les décevants 7.7% de croissance enregistrés au premier trimestre de cette année. Le gouvernement compte désormais sur les mécanismes de marché pour redresser son économie. La NDRC, principale instance de planification et de pilotage économique chinoise, a annoncé sur son site internet un contrôle plus poussé de la taille et du rythme des émissions obligataires qui ne répondent pas à certains critères de qualité. Cette mesure est sensée redorer le blason de la machine financière chinoise.