Le ministère roumain des Transports a annoncé vendredi la réintégration de 3 candidats dans le processus de privatisation de CFR Marfa, la société nationale de frêt ferroviaire. Les 3 repreneurs avaient été rejetés lors de leur précédente tentative de rachat.
Le Groupe Ferroviaire Roumain (GFR), première entreprise privée prestant dans le fret ferroviaire dans le pays, OmniTRAX, son concurrent américain, ainsi que le consortium constitué du roumain Transferoviar Grup (TGF) et du fonds d’investissement autrichien Donau-Finanz and CO KG Austria sont les trois heureux admis à la phase de privatisation suivante de CFR Marfa. Pourtant, ces sociétés avaient toutes échoué lors de la même phase, la semaine dernière. Entre temps, le gouvernement, probablement sous la pression de ses contraintes, a rendu son offre plus accessible. Pour preuve, il avait d’abord exigé, entre autres conditions, que le chiffre d’affaires du repreneur dépasse les 100 millions d’euros sur les 3 dernières années. Finalement, ce seuil a été abaissé à 20 millions d’euros.
A présent, c’est aux trois structures concurrentes de jouer : elles devront formuler leur offre définitive au 5 juin prochain au plus tard. Et, le vainqueur sera proclamé le 20 juin. Pour rappel, au travers de cette opération, la Roumanie entend céder 51 % de CFR Marfa contre 180 millions d’euros comme prix de départ. Actuellement, cette entreprise compte jusqu’à 9000 employés. Comme autre atout, elle dispose d’un parc immobilier colossal. Néanmoins, CFR Marfa présente aussi un désavantage de poids, sa dette de 347 millions d’euros. Ce qui explique, notamment, sa privatisation, suivant un accord signé entre Bucarest, l’Union Européenne (UE) et le Fonds Monétaire International (FMI) en 2011.
Poster un Commentaire