Après avoir annoncé une importante suppression d’emplois en France d’ici l’année prochaine, IBM vient de dévoiler le nombre de postes à réduire en 2013 : environ 700 de ses salariés seront concernés.
Depuis le mois dernier, l’informaticien avait prévenu qu’il compte supprimer 1 226 emplois sur les 9 730 pourvus dans l’Hexagone avant fin 2014, sans pour autant fixer la répartition sur les deux années d’échéance. A présent, c’est fait : « ils ont décidé de supprimer 689 postes d’ici le mois de septembre grâce à un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) », a indiqué un délégué du personnel. Les représentants des employés ont en été informé hier lors d’un Comité Central d’Entreprise (CCE). Et, à la même source de poursuivre, « à cela s’ajoutent 129 postes soumis à une obligation de mobilité, c’est-à-dire des gens qui sont à Marseille, par exemple, à qui on va demander d’aller à Lille ». Mais, jusque-là, la Direction d’IBM n’a pas donné autant de précisions, notamment, sur le nombre d’employés concernés par le plan. Toujours selon certaines indiscrétions, les postes de consultants et de responsables de projet ainsi que les fonctions support à l’instar de la gestion des ressources humaines et du marketing, seront les plus affectées.
Comme il fallait s’y attendre, les syndicats ne sont pas du tout près à accepter un tel plan. Rien qu’à propos de la mobilité imposée, d’aucuns pensent que bon nombre de salariés ne seront pas prêts à s’y plier. Par ailleurs, d’autres ont fustigé la stratégie d’IBM, qui aurait décidé de se focaliser sur les pays émergents pour réduire la masse salariale tout en conservant un bon niveau de qualification du personnel.
Poster un Commentaire