Aux yeux de l’Europe et du monde, l’Allemagne est l’enfant modèle de l’Europe, celui qui a pu anticiper les difficultés à venir et a réussi à mettre en place une politique économique résistant à la crise européenne. Sur le plan interne par contre, le pays lutte avec ses propres démons.
La crédibilité des autorités du pays souffre des difficultés causées par cette crise. Après avoir annoncé qu’il n’y aurait pas de hausse d’impôt dans les prochains mois, la chancelière allemande s’est vue acerbe ment critiqué par les analystes et la presse locale. Pire encore, certaines tendances se sont même permis de gausser à cette nouvelle. Un facteur jouant contre cette annonce est l’affirmation par les autres partis d’une augmentation incontournable des impôts pour faire face à la crise. Dans son propre camp politique, un courant de politicien considère que cette promesse est intenable.
Cette situation est d’autant plus critique que le pays se retrouve actuellement à la veille de ses élections législatives. Le discours de la chancelière est donc teinté d’une position électoraliste. Elle insiste sur le fait que les conservateurs ont maintenu, ses 8 dernières années, le pays sur la voie de la réussite. Un changement de cap à savoir l’élection du SPD et les verts, conduirait inéluctablement à un déclin. Les observateurs attirent néanmoins l’attention de la population, en effet, il est d’usage de faire des promesses qui seront par la suite écarté lors des négociations pour la constitution des coalitions.
Ainsi, le responsable politique gagne la sympathie de l’électorat tout en se dédouanant de la responsabilité liée à sa promesse. Angela Merkel affirme que ce n’est pas son cas.
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