En France l’association des consommateurs est très tatillonne sur l’attitude des réseaux sociaux. En effet, l’UFC pointe du doigt les trois mastodontes des réseaux sociaux, à savoir Facebook, Twitter et Google+. L’association les accuse de noyer l’utilisateur dans des conditions contractuelles illisible et elliptique.
En effet,par le biais de condition d’utilisation long, alambiqué et bien moulé par leurs experts, ces réseaux sociaux prennent le contrôle des données personnelles des utilisateurs et les utilisent comme bon leur semble, quitte à les vendre. Des études ont montrées que la majorité des utilisateurs ne lisent pas ou ne comprennent pas ce à quoi ils s’engagent. Aussi, au-delà de l’engagement, les utilisateurs ne sont pas au courant de l’utilisation continue de leurs données. L’association somme donc ces réseaux sociaux à supprimer rapidement certaines clauses considérées comme illicites et violant le droit français. L’UFC a accordé à ses cibles un délai de 21 jours pour réagir et se mettre en conformité avec la loi-française en matière de vie privée. Si cela n’est pas fait, elle se réserve la possibilité d’une action en justice pour les obliger à s’y conformer.Cette action vient en renfort à l’initiative de la Commission nationale de l’informatique et des libertés qui a déjà abattu sa foudre sur Google. Le géant de l’internet a reçu l’ordre de se plier à la loi française sous peine de sanction financière. L’amende initiale est de 150000 euros. Celle-ci augmentera progressivement selon que Google récidivera ou pas.
Selon une source proche du dossier, l’association a prévu de porter plainte pour clauses abusives, en attaquant un groupe d’articles déjà ciblés. Tant que les pénalités seront inférieures aux bénéfices générés par cette utilisation abusive des données, les réseaux sociaux n’arrêteront pas de les exploiter.
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