Nelson Mandela passe les derniers instants de sa vie

imageLe jour du départ de Nelson Mandela s’approche, son état de santé est « toujours critique ». Les médecins ont fait de leur mieux pour assurer son bien-être, sauf qu’ils ne sont pas garants de la vie.

Mercredi 26 juin, Nelson Mandela a été placé sous assistance respiratoire, au moment même où le chef de l’Etat, Jacob Zuma, annonçait l’annulation de son déplacement prévu jeudi au Mozambique. Les visites à l’hôpital se multiplient, comme pour rendre hommage à celui que la plupart des Sud-Africains appellent affectueusement Madiba. La douleur doit être profonde pour les Sud-Africains pour qui il représente beaucoup, de par ses exploits historiques et mémorables. Homme politique sud-africain, Nelson Mandela a été l’un des dirigeants historiques de la lutte contre le système politique d’apartheid avant de devenir président de la République d’Afrique du Sud de 1994 à 1999, à la suite des premières élections nationales non raciales de l’histoire du pays.

Nelson Mandela avait été hospitalisé en urgence le 8 juin, après récidive de l’infection pulmonaire dont il souffre depuis deux ans et demi. Son état de santé s’est aggravé durant le week-end dernier. Mandela est placé sous assistance respiratoire, selon Napilisi Mandela, chef de clan venu de sa région natale du Transkei, qui l’a visité à Pretoria mercredi. C’est triste que l’illustre pourfendeur du régime ségrégationniste de l’apartheid utilise désormais des machines à respirer, mais il n’y a pas d’autre choix. Ces deux derniers jours, les visites se sont multipliées, dans l’ordre de priorité à commencer par sa famille, ses proches, son ancien médecin et des ministres. Pendant son séjour sur l’île-prison de Robben Island, au large du Cap, Nelson Mandela avait contracté une tuberculose dont les séquelles seraient à l’origine de ces problèmes pulmonaires récurrents.

Mandela a passé sur cette île dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les prisons du régime raciste de l’apartheid. Après sa libération en 1990, il a reçu en 1993 le prix Nobel de la paix pour ses succès dans les négociations en vue d’une démocratie multiraciale en Afrique du Sud.