Le président syrien a fait une déclaration de presse montrant clairement ses intentions sur l’issue de la guerre civile dans son pays. La crise ne sera résolue que sur le champ de bataille a t il martelé, il n’y aura aucune résolution diplomatique. Cette communication s’adresse directement aux chefs de l’opposition armée et à l’occident dont les analystes n’ont pas manqué de penser à une résolution diplomatique qui pourrait conduire à la cohabitation.
Par cette annonce Bachar réaffirme donc sa détermination à régler ce conflit par les armes et prend la posture d’un homme sûr de son coup. Il ne peut s’abaisser à négocier avec ceux qu’il qualifie de terroriste et s’engage au près de sa population et celle de la communauté internationale à régler ce cas de terrorisme sur son territoire. L’ironie de l’histoire fait que le président syrien utilise le même code linguistique que l’occident quant il veut résoudre militairement un conflit à travers le monde. Aussi, faisant d’une pierre deux coups, l’homme fort de la Syrie a considéré que la coalition nationale syrienne n’était plus un interlocuteur fiable, qu’elle avait échoué dans sa quête pour la résolution du conflit et pire encore, qu’elle serait à la solde de plus d’un pays du golfe. Il est certes vrai que la conjonction des forces militaires occidentales pourrait mettre fin au règne de l’actuel président syrien mais plusieurs obstacles se pose sur le chemin. Premièrement, l’opposition armée n’est pas réunie autour d’un même leader. Si ce leader existait, encore faudrait il qu’il soit compatible au profil et aux intérêts occidentaux.
Par ailleurs,défaire Al Assad sans préparer sa succession risquerait de plonger ce pays dans un chaos qui enliserait également toute la région. Le continent risquerait de vivre le cas de l’Afrique avec la Lybie ou encore l’instabilité permanente qui règne actuellement en Afghanistan et en Irak.
Poster un Commentaire