Mardi, Washington a lancé un appel pressant à ses ressortissants et son personnel non indispensable à quitter le Yémen incessamment.
Suite à l’interception de messages renfermant des menaces d’attentats entre le n°1 de l’organisation terroriste Al-Qaïda Ayman Al-Zawahiri et Nasser Al-Wuhayshi, le chef de la filiale de Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQPA) basée au Yémen, les Etats-Unis avaient procédé le dimanche dernier à la fermeture de plusieurs de leurs représentations diplomatiques au Moyen-Orient et en Afrique. Il s’agirait des menaces les plus sérieuses d’attentats depuis le 11 Septembre.
Emboîtant le pas à leur allié américain, trois pays européens à savoir le France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont également fait fermer les portes de leurs ambassades à Sanaa, la capitale yéménite par précaution, ne disposant pas d’assez de preuves que la menace soit explicitement dirigée vers des délégations de l’Union Européenne.
ABC News a quant a lui évoqué la probabilité que des kamikazes ayant des bombes implantées chirurgicalement dans leurs corps soient déployés, permettant ainsi de déjouer les dispositifs de sécurité. Le journal tiendrait cette information d’un responsable américain resté anonyme.
Depuis dix jours, les raids aériens de drone américains se sont accrus contre Al-Qaïda au Yémen. La dernière datant d’hier a fait quatre morts. Parmi les deux victimes qui ont été identifiées, l’un d’entre eux était inscrit sur une liste de 25 personnes recherchées pour leur appartenance à Al-Qaïda.
Alors que Washington reste muré dans le silence par rapport à nature exacte de la menace terroriste, La France rouvrira son ambassade aujourd’hui pendant que Londres pour sa part a fait évacuer la totalité de son personnel travaillant à l’ambassade et maintient closes les portes de sa représentation au Yémen au moins jusqu’à la fête de l’Aïd El Fitr marquant la fin du jeûne du Ramadan
