Les discussions pour la finalisation de la mise en œuvre de l’accord intérimaire sur le programme nucléaire iranien se poursuivent à Genève. Les représentants de l’Iran et de l’Union européenne se sont retrouvés jeudi dans la ville suisse. Les discussions se sont poursuivies vendredi. Elles sont menées par Abbas Araghchi, le vice ministre délégué par Téhéran, côté iranien et par Helga Schmid, adjointe de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, pour le compte du groupe 5 + 1, composé des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et l’Allemagne.
Selon les experts iraniens, plusieurs questions de nature politique doivent encore réglées avant qu’une date pour le début de la mise en œuvre de l’accord ne soit fixée. Les deux camps avaient proposé le 20 janvier de cette année . Une source diplomatique basée à Vienne affirme que les débats se concentrent beaucoup sur la question des centrifugeuses les plus modernes dont dispose l’Iran, capables d’enrichir plus rapidement de l’uranium jusqu’à un niveau militaire, et qui n’est pas détaillé dans l’accord conclu le 24 novembre dernier. Ce flou permet diverses interprétations par chaque partie.
Une rencontre bilatérale entre Iraniens et Américains a également eu lieu. Le département d’Etat a indiqué que la sous-secrétaire d’Etat pour les Affaires politiques Wendy Sherman avait rencontré Abbas Araghchi et Helga Schmid pour leur exposer les points de vue américains pour un règlement des questions en suspens dans l’accord.
Les Etats-Unis ont joué un rôle majeur dans la conclusion dans l’accord du 24 novembre dernier mais se sont vus mis en garde par le président iranien Hassan Rohani, suite aux tentatives du Congrès américain de prendre des dispositions visant à renforcer les sanctions contre l’Iran.
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