Le fonds de pension néerlandais PGGM a annoncé dans un communiqué publié mercredi avoir arrêté sa collaboration avec cinq banques israéliennes en raison des activités de ces dernières dans les colonies dans les territoires palestiniens.
Les cinq banques israéliennes concernées sont Bank Hapoalim, Bank Leumi, First International Bank of Israel, Israel Discount Bank et Mizrahi Tefahot Bank. Le fonds néerlandais, basé à Zeist dans le centre des Pays-Bas et qui assure gérer environ 210 milliards de dollars US, affirme avoir pris sa décision après plusieurs tentatives de dialogues avec les cinq banques israéliennes.
Ces discussions n’ont révélé aucune perspective de changement dans un futur proche, selon le PGGM qui s’est senti obligé de réagir, vu que les colonies israéliennes en territoires occupés sont considérées comme illégales au regard du droit international humanitaire. PGGM annonce également que des discussions sur la même problématique sont en cours avec d’autres sociétés israéliennes.
Le quotidien israélien Haaretz a tenu à relativiser le retrait de PGGM, son investissement dans ces banques ne s’élevant qu’à quelques « dizaines de millions de dollars US ». Mais ses effets peuvent se révéler autrement plus néfastes. Tout d’abord, il nuit à l’image de ces banques. Ensuite, elle pourrait encourager une tendance qui se généralise de plus en plus.
Vitens, une autre importante société néerlandaise d’eau potable a annoncé début décembre l’arrêt de sa collaboration avec la compagnie de distribution d’eau Mekorot en raison du « contexte politique ». Dans sa fourniture d’eau aux colonies établies en Cisjordanie, la compagnie israélienne est accusée de discrimination vis-à-vis des Palestiniens. De plus, la plus grande Eglise protestante du Canada a décidé de boycotter trois entreprises israéliennes et le gouvernement roumain a refusé d’envoyer davantage d’ouvriers du bâtiment en Israël.
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