Alors qu’au moins 19 personnes sont mortes mardi dans des violences en Irak, les forces de sécurité ont annoncé avoir abattu 25 rebelles qui projetaient d’attaquer une base militaire.
D’après le général Saad Maan, porte-parole du ministère irakien de l’Intérieur, il s’agissait d’éléments du mouvement des djihadistes de l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL). La semaine dernière, ce groupe avait déjà essayé d’attaquer cette base militaire. Au cours de leur seconde tentative, l’armée leur a tendu une embuscade au sud-ouest de Bagdad, où les militaires les ont tués.
Suite à cette cette attaque, certains observateurs notent la détermination de ce groupe islamiste à se rapprocher de la capitale. De quoi inquiéter le pouvoir en place, pour le bon déroulement des élections législatives, prévues pour le 30 avril courant. D’autant plus que la ville de Falouja, située à 60 km à l’ouest de Bagdad, ainsi que certains points de la province d’Al-Anbar, sont sous le contrôle de ces insurgés.
D’après des informations émanant de sources médicales et de sécurité, les attaques perpétrées dans les provinces de Diyala, Kirkouk, Ninive et Salaheddine ont coûté la vie à 19 personnes. Parmi ces disparus, figurent 6 membres d’une même famille assassinés dans leur domicile à proximité de la ville de Mossoul et 4 policiers décédés suite à l’explosion d’une voiture piégée à un barrage à Touz Khourmatou.
Les violences en Irak semblent n’avoir jamais atteint un pareil niveau depuis 2008. Selon des chiffres de l’AFP, plus de 2 400 personnes sont mortes dans des attaques depuis début 2014. Dans ce contexte, le rétablissement de la sécurité constitue l’une des principales aspirations des électeurs irakiens.
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