Mercredi, 19 personnes ont trouvé la mort, lors d’une série d’attaques en Irak, dont un complexe de bâtiments officiels à Ramadi figurait parmi les cibles.
Alors que les élections législatives en Irak se dérouleront dans moins de deux semaines, les violences ne connaissent pas de répit. L’on peut s’en rendre compte pas plus tard que mercredi dernier. D’autant plus qu’une des attaques perpétrées, a particulièrement visé des bâtiments officiels à Ramadi (100 km à l’ouest de Bagdad) .Selon des informations rapportées par un colonel de la police et un capitaine de l’armée, un kamikaze s’est fait exploser à chacune des deux entrées de ce complexe, occasionnant, au passage, la mort de trois soldats, d’un policier et d’un civil et 12 personnes blessées lors de la même attaque.
Comme si cela ne suffisait pas, quatre autres victimes sont mortes et 11, blessées après un attentat à la voiture piégée dans le quartier de Sadr City de la capitale irakienne, comme indiqué par des sources médicales et de la sécurité. Les mêmes départements ont également évoqué le cas d’une attaque similaire à Mashtal, faisant trois morts et neuf blessés, ainsi que le décès d’un Irakien dans le secteur de Chaab, abattu à proximité de son domicile. A ce carnage s’ajoutent deux miliciens du groupe des Sahwa tués à Tikrit, et un policier de la circulation routière à Mossoul.
D’après un bilan de l’AFP, environ 390 personnes ont perdu la vie dans les violences en Irak depuis le début de ce mois et plus de 2 600 personnes tuées depuis le début de cette année.
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