D’après des sources médicales et de sécurité, 74 personnes sont mortes mercredi, le 28 mai, en Irak dans des violences. Cette journée est la plus meurtrière dans le pays sur les sept derniers mois.
Un triste record. En 24 heures, 74 morts ont été déplorés en Irak. Aucune journée n’avait été aussi sanglante. Pire, ce total porte le bilan annuel au- dessus de la barre des 4 000 morts. La plupart de ces victimes ont succombé suite à l’explosion de deux voitures piégées à Mossoul (nord) où l’on a enregistré la mort de 21 personnes, dont 14 faisaient partie des forces de l’ordre. De même, la déflagration d’une autre voiture piégée au cours d’un attentat-suicide dans le quartier à majorité chiite de Kazimiya à Bagdad, a causé le décès de 16 personnes et 50 blessées. Toujours dans la capitale irakienne, 20 personnes sont mortes suite à des explosions de voitures piégées dans les quartiers d’Amin, Djihad et Sadr City. Enfin, 10 personnes sont mortes dans les régions de Kirkouk, Ninive et Salaheddine et 3 autres, à Fallouja après des bombardements.
Pour l’heure, les auteurs de ces attaques restent inconnus. Les djihadistes sunnites de l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui organisent régulièrement des attentats dans les principales villes irakiennes, dont Bagdad, pourraient en être les responsables.
Ce climat d’insécurité affecte gravement l’Irak. Actuellement, une moyenne de 25 personnes y décède au quotidien suite aux violences. Ce qui n’avait plus été le cas depuis cinq ans. Comme si cela ne suffisait pas, le pays est plongé dans l’instabilité politique .Aucun parti n’ayant raflé la majorité à l’issue des dernières élections législatives, le gouvernement tarde à être formé.
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