De sources médicales et sécuritaires irakienne, une série d’attaques de mercredi, a causé la mort de 32 personnes et plus d’une centaine de blessés.
Décidément, la violence devient quotidienne en Irak. Son niveau actuel avoisine celui de 2008, lorsque le pays sortait à peine d’un conflit confessionnel, suite à l’invasion des forces américaines de 2003. Plus en détails, l’explosion de deux voitures piégées à Kirkouk (nord) a fait 8 morts et 9 blessés, selon le bilan du responsable des affaires sanitaires de la région, Sabah Mohammed. Cette attaque est la plus meurtrière de la journée. Si elle n’a pas encore été revendiquée, il sied de signaler que des rebelles sunnites organisent régulièrement des attaques dans cette région, du fait du conflit territorial entre le gouvernement central et les autorités de la région autonome du Kurdistan dont Kirkouk est le théâtre. Toujours dans le nord du pays, deux personnes sont mortes à Souleimane Bek après l’explosion d’un camion conduit par un kamikaze. De même, qu’un corps piégé a fait deux morts – dont un policier – à Touz Khourmatou.
Dans cette flambée de violences que connaît l’Irak, 7 personnes sont mortes lors d’une attaque à Hilla, ville majoritairement chiite située au sud de Bagdad. Et, dans les régions de Diyala et Salaheddine, trois morts ont été déplorés. Dans le nord de Bagdad, une voiture piégée a causé la mort de 4 personnes dans la zone commerciale de Saba Akar, quartier majoritairement peuplé par de sunnites.Six autres personnes ont trouvé la mort dans la capitale irakienne ou dans sa périphérie. Depuis le début de l’année 2014, plus de 4 000 personnes ont été tuées dans des violences en Irak.
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