Les 28 Etats membres de l’UE sont parvenus jeudi à un accord sur de nouvelles sanctions contre la Russie qui devront entrer en vigueur vendredi.
Elles ont été présentées par la présidence du Conseil européen le jour même où Kiev reconnaissait que les rebelles avaient étendu leur contrôle de la frontière orientale jusqu’à la mer d’Azov. Le durcissement porte tout d’abord sur un renforcement des restrictions de l’accès de la Russie aux capitaux. Les ressortissants et entreprises de l’UE ne peuvent notamment plus accorder de prêts aux grandes banques publiques russes. L’exploration et la production de pétrole sont également visées. Les services nécessaires y ayant trait au forage ne peuvent plus être fournis. L’UE a également élargi à 9 nouvelles sociétés mixtes du secteur de la défense l’interdiction qui frappe l’exportation de biens et de technologies à double usage à des fins militaires. Et enfin 24 personnes ont été ajoutées sur la liste de celles interdites de séjour sur le territoire européen et leurs avoirs ont été gelés.
L’Union européenne prévoit une possible levée de ces sanctions d’ici la fin du mois de septembre, une levée conditionnée par la concrétisation du plan de paix entre Kiev et les séparatistes pro-russes. La Russie, qui a toujours nié soutenir militairement les séparatistes prorusses, a réagi le même jour à l’annonce des nouvelles sanctions européennes contre elle en accusant l’UE de miner le processus de paix. Moscou a annoncé de nouvelles mesures de rétorsion contre les pays occidentaux qui la sanctionnent, dont des restrictions aux importations de certaines voitures ou de produits de l’industrie légère.Un embargo sur la plupart des produits alimentaires de ces pays est déjà en vigueur.
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