Le président Barack Obama a présenté mercredi dans un discours solennel prononcé à la Maison Blanche, son plan contre l’Etat Islamique. Il comporte une intensification de la lutte contre les djihadistes, notamment une autorisation pour la première fois, de frappes aériennes en Syrie et une intervention accrue en Irak.
L’objectif des Etats-Unis vise à affaiblir puis de détruire l’Etat Islamique à travers une stratégie antiterroriste globale et soutenue. Les cibles des frappes que le président américain a autorisées depuis début août vont être étendues à l’intérieur de l’Irak. Barack Obama assure qu’il n’hésitera pas à agir contre l’Etat Islamique en Syrie, lui qui avait renoncé à la dernière minute, il y a un an maintenant, à lancer des frappes aériennes contre le gouvernement syrien accusé d’avoir utilisé des agents chimiques contre la population.
475 conseillers américains supplémentaires devraient également être envoyés pour aider les forces irakiennes. Un millier d’hommes sont déjà sur place mais le président américain assure que ce nouveau dispositif ne débouchera pas sur une autre guerre au sol en Irak. Une mission sera également dépêchée en Arabie saoudite pour assurer la formation des rebelles syriens modérés, un ultime effort conditionné à l’approbation par le Congrès américain d’un budget spécial de 500 millions de dollars.
Le plan américain consiste à parvenir à une vaste coalition comprenant des pays alliés occidentaux et les Etats arabes sunnites de la région. Mais le succès du plan annoncé par Barack Obama président est loin d’être garanti, vu surtout l’expérience irakienne. Les milliards de dollars dépensés par l’administration américaine pour former et équiper l’armée et les miliciennes irakiennes se sont révélés peu efficaces compte tenu de leur déroute spectaculaire face à l’Etat Islamique en juin dernier.
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