Un diplomate marocain en poste dans la capitale de l’Afrique du sud, a été assassiné dans la nuit de lundi à mardi, à son domicile au quartier de Monument Park, à Pretoria.
Père de famille et âgé d’une cinquantaine d’année, Fatmi Noureddine qui occupait les fonctions de chargé des affaires consulaires à l’ambassade du Maroc en Afrique du Sud, a été victime d’un acte criminel, selon les premiers éléments d’une enquête ouverte par la police sud-africaine.
Des membres de la mission diplomatique marocaine à Pretoria s’étaient inquiétés de ne pas voir Fatmi arriver à son travail mardi matin à l’heure habituelle alors que son téléphone portable ne répondait pas, ils se sont rendus dans son appartement-hôtel, où ils ont découvert avec grande stupéfaction, son corps inerte « gisant dans une mare de sang ».
« On ne peut rien vous dire, on n’en sait pas plus. Son corps a été transféré à la morgue pour autopsie (…). Ca doit être un vol », a confié à l’agence AFP, une employée de l’ambassade marocaine.
« Je crois qu’un de ses téléphones avait disparu mais on ne savait pas s’il avait de l’argent chez lui et il vivait seul. La police est très prudente », a précisé l’air bouleversé, l’employée jointe au téléphone par l’agence de presse française.
Le ministère marocain des Affaires étrangères a précisé pour sa part, mardi dans un communiqué, qu’il a engagé « des démarches administratives et juridiques, en collaboration avec les autorités sud-africaines, suite au décès du diplomate marocain ».
Rabat, attend les conclusions de l’enquête policière en cours, pour se prononcer sur les circonstances et les mobiles de la mort de son diplomate.
L’Afrique du sud est parmi les pays qui détiennent le record mondial dans la criminalité sous toutes ses formes (meurtres, attaques à main armée, braquages, vols et viols et autres délits).
Aucune ville du pays n’échappe à ce fléau qui s’accentue d’année en année, à cause des disparités sociales et de la précarité des conditions de vie surtout de la population noire.
Les habitants sud-africains à l’instar des diplomates et résidents étrangers sont gagnés par le sentiment d’insécurité chez eux comme sur la voie publique, tandis que les services sécuritaires du pays ne semblent plus capables de boucler normalement toutes leurs enquêtes, en raison du nombre exorbitant des crimes enregistrés.
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