Les résultats, pourtant bons mais jugés risqués, des tests de résistance des banques publiés vendredi dernier ont provoqué une baisse de leurs indices, plongeant au terme de la journée d’hier les bourses européennes dans des abysses. La bourse américaine clôturait également en forte baisse mais également en raison, dans son cas, du climat d’inquiétude omniprésent sur la crise de la dette.
La Société Générale et BNP Paribas ont respectivement perdu 5.48 et 3.64%. Commerzbank et Deutch Bank respectivement 4.64 et 3.45%. Hier soir, à Paris, le CAC 40 a clôturé en forte baisse de 2.04% pour atteindre son plus bas niveau depuis le début de l’année. L’indice Footsie-100 de Londres et le Dax de Francfort ont tous les deux perdu 1.55%. La plus forte baisse revient à Milan avec 3.06%. Ces résultats ne font qu’accentuer encore un peu plus la pression sur les dirigeants de la zone euro qui se réuniront pour un sommet extraordinaire jeudi prochain pour enrayer une possible et potentiellement dévastatrice contagionde la crise de la dette grâce à l’adoption unanime des modalités d’un nouveau plan de sauvetage de la Grèce. Sur le marché de la dette, les taux espagnols, italiens et grecs sur dix ans ont atteint de nouveaux records depuis la création de la zone euro.
De l’autre côté de l’Atlantique, c’est le débat entre le camp démocrate du président américain Barack Obama et les opposants du camp républicain autour du relèvement du plafond de la dette qui était à l’origine de l’évolution en baisse du Dow Jones et du Nasdaq. La baisse a été moins marquée mais néanmoins présente également aux bourses asiatiques. Hong Kong et Shanghai clôturant en baisse respective de 0.32 et 0.12%.
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