Samedi dernier, le Congrès américain est parvenu à adopter la loi de finances 2015,malgré les sérieuses réticences des sénateurs républicains du Tea Party.
Quelques faits notables reflètent la difficulté traversée pour arriver à voter cette loi. D’abord, les sénateurs ne se réunissent qu’exceptionnellement dans la journée du samedi, ce qui a été le cas. Ensuite, le score – 56 voix favorables contre 40 voix contraires – s’est avéré serré. Mais, au final, la loi des finances 2015 a été bel et bien adoptée. Ainsi, entre octobre 2014 et septembre prochain, l’Etat fédéral dispose de 1 014 milliards de dollars. En comprenant les dépenses exceptionnelles à l’instar des conflits (Irak, Afghanistan,…), des catastrophes naturelles ou les épidémies à l’instar d’Ebola, l’addition atteint 1 100 milliards de dollars.
Depuis jeudi dernier, cette loi a été adoptée par la Chambre des représentants à l’issue d’un vote serré. Normalement, le scrutin au niveau de la Chambre haute du Congrès aurait dû n’être qu’une formalité. C’était sans compter les objections formulées par certains sénateurs isolés, ce qui a prolongé le délai d’examen de cette question par le Sénat. Heureusement qu’en fin de compte, le Congrès dans son intégralité a adopté cette loi de finances. Dans la négative, il y aurait eu un « shutdown ». Le dernier en date remonte à octobre 2013.
Plusieurs élus démocrates reprochent à la disposition adoptée de comprendre une mesure abrogeant un volet de la grande réforme financière de 2010, à savoir celui qui contraignait les banques de partager certaines de leurs opérations sur les produits dérivés dans des entités distinctes et non assurées par la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), l’organisme en charge de l’assurance des banques commerciales.
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