Depuis lundi dernier, le porte-avions nucléaire français Charles de Gaulle est utilisé dans les missions contre le groupe Etat Islamique (EI) en Irak dans le but d’y faciliter les raids aériens.
A l’occasion de l’entrée en action du Charles de Gaulle, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, était à bord du navire français pour lancer ces opérations. « Cette menace, le terrorisme djihadiste, voudrait atteindre nos ressortissants, nos intérêts, nos valeurs. En réponse, la France sera d’une fermeté totale », a-t-il déclaré.
Le même jour en début de matinée, quatre appareils de chasse de type Rafale ont décollé à partir du porte-avions situé à 120 milles nautiques (200 kilomètres) au nord de Bahreïn. Ils ont atteint leurs objectifs après seulement une heure et demie de vol. Si ces appareils s’étaient envolés à partir de la base d’Al-Dhafra aux Emirats Arabes Unis (EAU) habituellement utilisée par l’armée tricolore, il leur aurait fallu deux fois plus de temps pour rejoindre les mêmes objectifs.
Depuis septembre dernier, les appareils français, d’après le ministre français de la Défense, ont à leur actif, une centaine de missions de reconnaissance et le même nombre de raids en Irak menés en soutien à l’armée irakienne et aux combattants kurdes ou peshmergas qui affrontent les éléments du groupe EI au sol.
En mettant à contribution le Charles de Gaulle dans ce combat contre le djihadisme, la France confirme l’importance de son apport au sein de la coalition internationale anti-djihadiste composée de 32 Etats. Néanmoins, les Etats-Unis en demeurent le principal contributeur en plus d’en être l’initiateur dans ces combats contre Daech.
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