D’après la police égyptienne, le nord du Sinaï a été jeudi le théâtre de cinq attaques perpétrées simultanément, faisant 32 morts, dont 15 militaires et deux civils. L’armée régulière combat une filiale du groupe Etat Islamique (EI) dans cette région, où ce mouvement djihadiste est très actif.
Selon des responsables locaux de la police, des « terroristes » ont mené des attaques à l’arme automatique et au lance-roquettes sur cinq postes de contrôle routier occupés par des militaires. Ces opérations eu lieu au sud de Cheikh Zuwaïd, localité distante de 15 km d’Al Arich chef-lieu de la province du Nord-Sinaï. D’après la police, en plus des deux civils et des 15 soldats tués lors de ces attaques, 15 insurgés djihadistes ont été tués au cours des échanges de tirs survenus juste après les assauts avec six civils et 17 militaires blessés. De source indépendante, ces bilans, dressés par les forces de l’ordre, ne peuvent pas faire l’objet d’une vérification. La police a aussi rapporté l’explosion d’un obus de mortier qui a atteint une maison dans la banlieue-est d’Al-Arich, en blessant trois civils.
Dans cette région égyptienne, le mouvement djihadiste Ansar Beït al-Maqdess, tout récemment affilié au groupe EI et rebaptisé, à l’occasion, Province du Sinaï (de l’EI), s’illustre par de nombreuses attaques visant les forces de l’ordre. Ansar Beït al-Maqdess ne fait pas mystère des motivations de ses opérations, qu’il mène en représailles à la répression subie par les pro-Morsi après la destitution de leur leader et ancien président égyptien.Ce mouvement veut faire du Sinaï une province du califat proclamé par l’EI en Irak et en Syrie.
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