Jeudi, le groupe Etat Islamique (EI) a entamé une attaque afin de prendre le contrôle de la raffinerie de Baïji en Irak, la plus importante du pays. Cela a donné lieu à une violente confrontation avec l’armée et la police irakiennes sur ce site.
Pour rappel, l’organisation de l’EI avait assiégé cette raffinerie située dans la ville de Baïji à 200 km au nord de la capitale irakienne, Bagdad, durant quatre mois au bout desquels les forces armées irakiennes sont parvenues à briser le siège. C’était en novembre dernier et avec le concours de la coalition internationale anti-djihadiste. Loin de se lasser, le groupe islamiste a lancé une nouvelle offensive et, depuis le mois dernier, il a pris partiellement le contrôle de la même raffinerie. Mais, l’armée irakienne entend bien remédier à cette situation, étant donné que la reprise de ce site stratégique constitue une étape clé dans son projet de reconquête de Mossoul. Il faut noter que cette ville, qui est la deuxième d’Irak, est sous contrôle du groupe EI depuis juin 2014. Dans cette optique, l’armée irakienne se fait aider par des unités du contre-terrorisme et nombre de milices chiites sur le front de la raffinerie de Baïji. En outre, la coalition internationale anti-djihadiste y a réalisé mardi et mercredi quelques bombardements.
De l’avis d’un général irakien, « la bataille pour la raffinerie de Baïji est un vrai test pour les forces irakiennes et l’une des batailles les plus compliquées », a-t-il analysé. Et d’indiquer que « les rebelles qui sont entrés il y a trois semaines (dans le complexe de la raffinerie) sont des kamikazes, qui ne partiront pas tant qu’ils n’auront pas été tués ».
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