Environ 500 000 personnes ont quitté leurs domiciles à Mossoul depuis le lancement en octobre dernier, de l’offensive de l’armée irakienne visant à reconquérir cette ville contrôlée depuis juin 2014 par Daech (acronyme arabe de l’organisation de l’Etat Islamique-EI), ont indiqué lundi les Nations Unies.
«Le nombre de civils fuyant Mossoul est ahurissant», s’est alarmée dans un communiqué, la coordinatrice humanitaire des Nations Unies en Irak, Lise Grande.
Ayant lancé cette offensive le 17 octobre dernier, les forces armées irakiennes sont parvenues à chasser les éléments de Daech de la partie est de Mossoul, la deuxième grande ville d’Irak. Depuis février dernier, la rive ouest du Tigre, fleuve qui coupe Mossoul en deux parties, est le théâtre de violents combats.
Au début de l’offensive, tous les acteurs humanitaires prévenaient du risque d’un exode massif des habitants de Mossoul. «Notre scénario catastrophe quand les combats ont commencé était d’un million de civils pouvant fuir Mossoul. Plus de 493.000 personnes ont déjà quitté (la ville), laissant presque tout derrière eux», a déploré Mme Grande.
Selon l’ONU, environ 500.000 civils sont encore présents dans les zones sous contrôle de Daech à Mossoul.
Avec l’appui de la coalition internationale anti-djihadiste, l’armée irakienne a beaucoup avancé dans Mossoul-Ouest depuis la mi-février, mais les soldats irakiens trouvent plus difficile à progresser dans la vieille ville, véritable dédale surpeuplé.
Poster un Commentaire