Un attentat suicide a été commis dimanche dans un camp de déplacés situé à l’ouest de Ramadi, capitale de la province irakienne d’Al-Anbar (ouest), faisant 14 morts et 13 blessés, selon un responsable des forces de l’ordre et un médecin irakiens.
Des femmes et des enfants constituent la majorité des victimes qui comptent aussi deux éléments des forces de sécurité, selon ces sources.
D’après Adnane Fayhan, chef du conseil municipal d’Al-Wafaa qui abrite le camp «60 Kilo», les personnes qui étaient sur les lieux au moment de l’attentat «seront emmenées dans un autre camp … plus sûr et qui reçoit plus d’aides », ajoutant que «le camp 60 Kilo sera ensuite fermé».
Jusqu’à présent, cet attentat n’a pas été revendiqué, mais son modus operandi est similaire à celui de l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI), qui a toujours la mainmise sur certaines portions de la province irakienne d’Al-Anbar.
En 2014, Daech (acronyme arabe du groupe EI) a pris le contrôle d’importantes régions situées au nord et à l’ouest de la capitale irakienne, Bagdad.
Mais, depuis, l’armée irakienne, appuyée par la coalition internationale anti-djihadiste dirigée par les Etats-Unis, a reconquis une grande partie des territoires perdus.
A l’heure actuelle, le groupe EI est sur le point d’être totalement vaincu à Mossoul, son dernier grand bastion urbain.
Poster un Commentaire