Sous le haut patronage du Programme des Nations Unies contre le Sida (ONUSIDA), l’UNICEF France a organisé, du lundi 14 au jeudi 17 novembre, une conférence internationale contre le Sida à Paris. Objectif poursuivi : discuter des moyens à mettre en œuvre pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Si, actuellement, le risque de transmission de la mère à l’enfant est presque nul dans les pays développés – ceci du fait d’un dépistage systématique des femmes enceintes suivi de traitements adéquats -, la réalité est loin d’être la même en Afrique en général et, particulièrement, à l’Ouest et au Centre du continent noir. Selon une publication parue la veille de l’ouverture de ces assises, ces régions concentrent près de 25 % des femmes enceintes et d’enfants atteints par le VIH. La transmission du virus mère/enfant y reste globalement élevée et ce, pendant l’accouchement ou l’allaitement.
Aussi, cette conférence internationale se voulait être une plateforme réunissant les acteurs de la santé en Afrique de l’Ouest et du Centre ainsi que des chercheurs, des décideurs politiques et des représentations d’organisations internationales pour ensemble s’unir face à cette triste réalité. Le but est de diminuer de 90 % le nombre de nouvelles infections chez les enfants d’ici 2015 et de réduire de moitié les décès de mères liés au SIDA. Cela semble possible car la proportion de femmes séropositives traitées en Afrique de l’Ouest et du Centre est passée de 4 % en 2005 à 23 % en 2009. Selon l’UNICEF, éradiquer les infections d’enfants par le VIH dans ces deux régions d’ici 2015 nécessite 5 milliards de dollars américains.
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