Les deux jours de négociations à Moscou entre les grandes puissances et l’Iran pour parvenir à un accord sur la crise du nucléaire iranien se sont soldés par un échec. Une nouvelle réunion, d’experts cette fois-ci, a été fixée pour le 3 juillet prochain à Istanbul.
Les discussions entre les deux camps sont allées au-delà des déclarations de principe et ont été, de l’avis des deux camps plus détaillées, plus franches, plus sérieuses et plus réalistes que celle d’Istanbul en avril et celle de Bagdad en mai. Ce qui, après neuf heures de négociations dans un grand hôtel de la capitale russe, a permis de se rendre compte à quel point les divergences étaient significatives. Les grandes puissances ont exigé à l’Iran l’arrêt de l’enrichissement d’uranium à 20%, l’échange de du stock d’uranium enrichi à 20% contre le combustible nucléaire dont il aurait besoin et la fermeture de l’usine souterraine à Fordo. Des exigences auxquelles l’Iran, selon le négociateur en chef de son programme nucléaire Saïd jalili, a opposé son droit à l’enrichissement d’uranium dans un but pacifique à tous les niveaux.
Le prochain rendez-vous est donc fixé pour le 3 juillet, mais les négociations pourraient bientôt arriver à leur terme. La pression internationale a atteint un niveau sans précédent avec l’entrée en vigueur au début du mois prochain d’un embrgo pétrolier total décidé par l’Union Européenne. Sans oublier la menace d’une intervention militaire menée probablement par Israël, bien que les Etats-Unis n’aient non plus jamais écarté cette option.
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