Dans l’agenda très chargé des discussions du G8, qui se réunit aujourd’hui jeudi et demain vendredi à Deauville en France, les révoltes arabes occuperont certainement une place de choix. Pour leur première réunion depuis le début des agitations dans le monde arabe, les dirigeants du G8 comptent apporter un soutien massif aux transitions démocratiques dans les pays en pleine révolution.
Malgré les efforts entrepris pour les sauver, les saisons touristiques en Egypte et en Tunisie s’annoncent désastreuses. Et ces deux pays ont déjà chiffré leurs besoins : 10 à 12 milliards de dollars pour l’Egypte jusqu’à la mi-2012 et 25 milliards de dollars sur cinq ans pour la Tunisie. Et même si la réunion du sommet à Deauville n’est pas une conférence des donateurs, des annonces chiffrées ont déjà été faites. La semaine dernière, le président américain Barack Obama dévoilait son propre plan d’aide de plusieurs milliards de dollars pour encourager la démocratisation des pays arabes. Et six milliards de dollars de financements devraient être débloqués par la Banque Mondiale pour l’Egypte et la Tunisie, à condition que celles-ci poursuivent les réformes.
Les autres sujets de discussions seront une norme internationale de sûreté pour le nucléaire après la catastrophe de Fukushima au Japon, le blocage du processus de paix entre Israéliens et Palestiniens et la succession de Dominique Strauss-Kahn à la tête du fonds Monétaire International, une succession pour laquelle la favorite, la ministre française des Finances Christine Lagarde, vient de déclarer sa candidature.
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