Réuni en sommet ces jeudi 26 et vendredi 27 Mai à Deauville (France), le G8 a du pain sur la planche. En dehors des traditionnelles discussions économiques, la sûreté nucléaire a ouvert les débats. Après avoir fait état de 25000 victimes et disparus suite à l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima, le Premier Ministre japonais, Naoto Kan, a annoncé la tenue d’un sommet international sur la sûreté nucléaire l’année prochaine au Japon. En réponse, les autres pays industrialisés ont compati au malheur nippon et ont suggéré des initiatives pour éviter, à l’avenir, de telles calamités. Par la suite, le G8 s’est attelé à finaliser une déclaration commune relative à l’Internet portant sur la protection des données privées et la propriété intellectuelle. Un document censé clôturer le travail entamé mardi par l’e-G8, constitué des grands du web.
Après quoi, viendra le « Printemps Arabe », un débat prévu jusqu’au vendredi. Ce n’est pas surprenant, tant la présidence française, organisatrice du sommet, a dédié la rencontre aux « démocraties émergentes ». Une occasion pour l’Egypte et la Tunisie de tirer leurs épingles du jeu : ces deux pays, traversant des crises économiques, ont soumis au G8 leurs besoins financiers (en dollars respectivement 10 à 12 milliards et 25 milliards). Toujours dans le même chapitre, les cas libyen et syrien seront évoqués afin de les solutionner. Pour clore la journée du vendredi, le G8 essayera d’arriver à un nouveau partenariat avec l’Afrique Noire, représentée notamment par l’ivoirien Alassane Ouattara, le nigérien Issoufou et le guinéen Alpha Condé. Au cœur de tous ces grands débats, le G8 devra trouver du temps pour parler de la succession à la tête du FMI et des conséquences de la récente mort d’Oussama Ben Laden.
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